Le Liban en un livre
Seconde édition, revue et augmentée.
Seconde édition, revue et augmentée.
« Une démarche louable qui expose la richesse de l’héritage culturel du Liban. »
« J’ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre très bien documenté. J’espère que beaucoup de gens le liront, le Liban ne s’en portera que mieux. »
« Je conserverai chaleureusement ce petit livre plein de grandes informations. »
Cet ouvrage retrace l’histoire du pays du cèdre en suivant ses peuples, leurs origines, leurs langues, leurs religions et leurs oppositions. C'est le Liban résumé en quelques dizaines de pages.
Ce qui rend cette œuvre engageante, c’est sa précision. L’auteur a réussi à produire un texte sans complaisance. On en sort avec un sentiment d’affection et d’urgence pour le Liban.
Le Liban expliqué à mes proches n’est ni un ouvrage académique ni un traité d’histoire, mais un travail de vulgarisation. Il donne des clefs de lecture pour mieux cerner ce fabuleux pays.
D’une superficie de près de dix mille kilomètres carrés, l’étendue du Liban correspond à celle du département de la Gironde. Le pays compte deux cents kilomètres de côtes de sa pointe nord jusqu’à sa pointe sud, le long de la rive est de la mer Méditerranée, soit l’équivalent de la distance de Marseille à Nice.
Le Liban porte le nom de sa principale chaîne de montagnes, le Mont-Liban. L’épopée babylonienne de Gilgamesh, l’une des œuvres littéraires les plus anciennes de l’humanité, raconte un périple à destination de la montagne libanaise. Au cours de cette aventure, le héros accomplit un voyage initiatique vers la forêt des cèdres du Liban dans laquelle se trouverait l’élixir de la vie éternelle.
L’Ancien Testament mentionne le Liban des dizaines de fois, souvent sous forme de métaphores se rapportant à son abondance et son vin, à sa montagne et aux qualités de son cèdre, à ses fleuves et sa neige éternelle.
Les justes croissent comme le palmier. Ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Psaumes 92:13
La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs ? Ou voit-on tarir les eaux qui viennent de loin, fraîches et courantes ? Jérémie 18:14
Le nom du Liban proviendrait de la racine phénicienne lbn — prononcée laban — qui signifie blanc. Celle-ci évoquerait ses sommets enneigés. Une deuxième théorie, plus poétique, voudrait que le nom du Liban — lébnan — soit issu des deux racines lb et ‘nan, ou cœur de Dieu, en référence à son relief escarpé qui perce les nuages pour atteindre les cieux.
Depuis la plus haute antiquité, les habitants escaladaient cette montagne — qu’on appelait déjà « Liban » — pour célébrer des cérémonies religieuses et présenter des offrandes aux dieux.
Seulement, toutes ces allusions à la neige, au relief, aux rivières et aux forêts nous amènent à un sujet sensible.
Cette question suscite une vive réaction de la part de beaucoup de Libanais. Il faut reconnaître que les paysages de ce pays n’ont rien en commun avec les images de Lawrence d’Arabie sillonnant les dunes de sable à dos de dromadaire.
Le Liban est aride comparé aux forêts luxuriantes françaises, mais pas plus que le parc national des Calanques. Le passager d’un avion en partance de Beyrouth vers une destination orientale observera le changement dramatique de paysages entre la montagne verte du Liban et les couleurs désertiques des plaines syriennes et jordaniennes.
Le pays bénéficie d’un climat tempéré de type méditerranéen, humide en hiver et sec en été, comparable à d’autres endroits du rivage méditerranéen. Sur une année, il pleut en moyenne deux cent cinquante millimètres de plus et fait cinq degrés plus chaud à Beyrouth qu’à Marseille — les hivers levantins sont plus doux que les hivers provençaux.
Alors que le Liban ne mesure que soixante kilomètres de large, deux chaînes de montagnes le traversent du nord au sud : le Mont-Liban et l’Anti-Liban. Ces massifs occupent la majeure partie de son territoire et culminent à plus de trois mille mètres, conférant au pays un relief remarquable dans cette partie du monde.
Grâce à sa terre abritant plus de deux mille sources et à ses pluies et neiges abondantes, le Liban est riche en eau. Une quarantaine de rivières et de fleuves le parcourent, représentant plus de deux milliards de mètres cubes d’écoulements surfaciques annuels.
Dans l’imaginaire de beaucoup de Libanais, leur pays constituerait un paradis, une parcelle du ciel placée dans le croissant fertile. Dans cet idéal, le Mont-Liban ressemblerait à un parc naturel Européen comme le parc national du Mercantour.
En effet, les deux massifs présentent bien des similitudes. Le Mercantour et le Mont-Liban démarrent par un étage méditerranéen, jalonné de vallées et de rivières, et orné d’oliviers, de thym et de romarin. Au fur et à mesure qu’on y grimpe, des feuillus comme l’érable, le peuplier, le chêne ou le saule, cèdent leur place à des conifères comme le pin et le sapin.
Les étages élevés du Mercantour sont couverts de mélèzes, ceux du Mont-Liban sont parsemés de cèdres. Les deux domaines se hissent à des altitudes équivalentes pour atteindre des cimes enneigées. Enfin, comme le Mercantour d’aujourd’hui dans lequel ces grands mammifères ont été réintroduits, le Mont-Liban foisonnait de bouquetins, de chevreuils, de cerfs et de loups.
Pour ces raisons, si on veut déclencher la colère d’un Libanais, il suffit de lui demander si le Liban est un désert.
Mais si on quitte ce monde en partie imaginaire pour revenir à la réalité, la situation devient préoccupante…
[…]
La préhistoire du croissant fertile, et du Liban en particulier, se compte en centaines de milliers d’années. Elle a laissé ses traces sur plusieurs centaines de sites archéologiques répartis sur toutes les régions de l’actuel Liban, et connu son apogée il y a dix mille ans avec l’invention de l’agriculture — le travail de la terre et la domestication des animaux. L’agriculture est un jalon historique important car elle permit aux sociétés humaines de se sédentariser et de créer les premiers États.
Et c’est précisément ce qu’elles firent. Notamment à Byblos, ville côtière au nord de Beyrouth qui compte parmi les plus anciennes villes du monde, dans laquelle on commença à construire les premières habitations en pierre il y a plus de sept mille ans…
[…]
Entre 1975 et 1990, le Liban se fit remarquer sur la scène internationale. Pendant quinze années, les Libanais s’entretuèrent. Pas une semaine ne passait sans qu’ils ne fournissent des images de sang et de chaos aux journaux télévisés du monde entier.
Cette période n’est pas passée inaperçue d’autant plus que la société libanaise jouissait d’une admirable réputation — de prospérité, d’ouverture et de tolérance. Le Beyrouth d’après guerre, lui, est devenu synonyme de destruction.
Les Libanais se sont cruellement battus : chrétiens contre musulmans, mais aussi chrétiens contre chrétiens, musulmans contre musulmans, et même Palestiniens contre Syriens, Libanais contre Israéliens, Américains contre Soviets, Iraniens contre Occidentaux… Outre sa nature religieuse, ce conflit a été un affrontement de puissances profanes — économiques et politiques, internes et externes.
Quinze ans durant, le Liban, cette parcelle du ciel posée sur la terre, a surtout servi de champ de bataille…
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Au Liban, qu’on soit chrétien, musulman ou juif, on prie Allah. Même quand on est athée, c’est en Allah qu’on ne croit pas !
La bible, le coran et la torah s’accordent sur le fait de renoncer au polythéisme et de croire en un seul dieu, celui d’Abraham, de Jésus et de Mahomet. Celui qu’on désigne par Allah.
Le mot « Allah » n’est ni plus ni moins que la traduction en arabe ou en libanais du mot « Dieu. » Il ne s’agit pas d’une divinité musulmane différente de celle des juifs et des chrétiens…
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« Un outil de vulgarisation qui explique l'histoire du Liban pour éclairer son actualité contemporaine et le déchirement des différentes populations. L'auteur revient sur les origines du pays, sur ses langues mais aussi sur la diversité des cultures et des religions du pays. »
« J’ai apprécié le style de cet essai. Avec mes meilleurs souhaits de succès. »
« Très bonne vision globale, excellente initiative, très bon ouvrage. »
« Un livre qui fait voyager dans un si riche pays et qui diffuse des ondes de paix et d'espoir. »
Le Liban expliqué à mes proches est disponible ici même et sur Amazon partout dans le monde. Vous pouvez le commander à votre librairie de quartier. Au Liban, vous le trouverez dans les Virgin Megastores et Librairies Antoine, ainsi qu'à la Librairie Orientale Achrafieh, et à Gibran's Lebanon Byblos. Il est téléchargeable en version numérique sur Kindle, fnac Kobo, Apple iBooks et Google Play Books.